Plélan-le-Grand (35) : une étude et des préconisations d’aménagement pour limiter la chaleur en ville
La commune de Plélan-le-Grand, située à l’Ouest de l’Ille et Vilaine dans un territoire à dominaite rurale, compte un peu plus de 4000 habitants. Elle a été identifiée comme territoire pilote pour bénéficier d’une étude portée par l’Etat, visant à caractériser si la structure du centre bourg est plutôt favorable, ou non, aux îlots de chaleur urbains, et identifier des mesures d’atténuation.
Les îlots de chaleur urbains sont des élévations localisées des températures en milieu urbain par rapport aux espaces ruraux ou forestiers environnants, ou par rapport aux températures moyennes régionales. Ces élévations de températures sont en général plus marquées la nuit et l’été. Ce phénomène s’explique le plus souvent par la densité des bâtiments, l’imperméabilisation des surfaces et la diminution de la présence de la végétation, ainsi que par les activités humaines présentes en ville (transport, chauffage, industrie, etc).
Afin de caractériser la présence et l’intensité d’un ilot de chaleur urbain sur la commune de Plélan-le-Grand, l’Université de Rennes 2 et la DDTM 35, ont conduit une étude qui a été réalisée par à un étudiant de Master, Frédéric Gonnet. Celle-ci comprend un diagnostic réalisé par le laboratoire rennais, suivi de préconisations d’aménagement réalisées par des étudiants en aménagement urbain et paysage de l’INSA de Blois .
Corrélé au changement climatique, l’ilot de chaleur urbain implique néanmoins une hausse de température de l’ordre de 1°C dans le centre bourg de Plélan ; une augmentation de l’ordre de 3°C est à prévoir d’ici à 2100.
Les étudiants en aménagement urbain et paysage de l’INSA de Blois ont ensuite élaboré des propositions d’aménagement prenant en compte le risque de changement climatique et les ilots de chaleur repérés au diagnostic. Il s’agissait d’esquisses d’aménagement ne prenant pas en compte les contraintes VRD, économiques, etc. Si leur faisabilité restera à étudier, elles revêtent une grande diversité d’approches qui ouvre le champ des possibles.
Cette étude est une mine d’information, il y a eu un gros travail documentaire qui permet de changer de point de vue sur sa commune ! Nous avons par exemple eu des propositions de densification de parcelles avec des tiny house, cela ouvre le champ des réflexions.
Murielle Douté-Bouton, maire
Si d’autres communes étaient intéressées pour réaliser une étude similaire, l’Université de Rennes 2 peut encadrer un stagiaire pour accompagner les collectivités dans cette démarche (coût approximatif de 5000€).
Pour en savoir plus sur cette étude et sur les préconisations d’aménagement, consulter cette page
Rédigé en janvier 2022
Thématique : Aménagement, urbanisme et habitat, Aménagements de bourgs et d’espaces publics, Centres-bourgs : Etudes et Habitat
