Skatepark participatif de la conception au travaux à Hédé-Bazouges (35)

Hede bazouges skateparkHede bazouges skatepark
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Infos pratiques

Adhérent depuis 2006
Maire : Isabelle Clément-Vitoria
Adresse : 7 Place de la Mairie, 35630 Hédé-Bazouges, France
Téléphone : 02 99 45 46 18
Nbre d’habitants : 2051
Superficie : 22 km²
Intercommunalité : Communauté de Communes de la Bretagne Romantique
www.hede-bazouges.fr
Contact BRUDED : Camille Ménec

Autres expériences de Hédé-Bazouges

Les jeunes de Hédé Bazouges souhaitaient avoir leur skatepark. La municipalité a répondu à leur demande à condition qu’ils participent à la réalisation du projet, y compris sur la phase chantier. Le projet est aujourd’hui sorti de terre avec un investissement très réduit…

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Découvrir la démarche de la collectivité autour de la création d’équipements de glisse :

À l’origine du projet, le souhait d’un groupe de 8 jeunes, âgés de 11 à 14 ans, qui souhaitent que la municipalité accepte de construire un espace à leur image, pour pratiquer leur passion en toute sécurité : trottinette, skateboard, BMX, roller… Accompagnés par l’animatrice du Point Information Jeunesse (PIJ), ils écrivent au maire puis réalisent une vidéo pour présenter leur projet en conseil municipal (octobre 2014). Le projet reçoit un accueil favorable et Isabelle Clément Vitoria, adjointe jeunesse et sports, s’empare du dossier. L’élue contacte Nicolas Peuch, aujourd’hui Président de l’association « Roulez jeunesse » sur la région briochine, designer de formation et pratiquant le skate depuis une vingtaine d’années. Il propose à la commune de les aider à la création et la réalisation d’un skatepark « en incluant au maximum les futurs utilisateurs tant dans la conception que dans la réalisation des travaux » explique l’élue.

« Des compétences complémentaires »

Pour mener à bien le projet, une équipe est constituée et animée par l’adjointe. La municipalité prend à sa charge une prestation de Nicolas Peuch en tant qu’assistant à maitrise d’ouvrage. Côté municipalité, deux élus issus de la commission jeunesse suivent le projet. L’un d’eux, M. Thierry Robineau – au vu de ses compétences en bâtiment – coordonnera les travaux. L’équipe projet est également composée des animatrices du Point Information Jeunesse, du SIVU Anim’6 et des bénévoles : jeunes, parents, voisins, artisan ou agent technique prennent part à l’aventure. Sur la base d’une première présentation par Nicolas Peuch, « tant sur l’esquisse du skate-park que sur l’aspect participatif », le projet évolue au fil des discussions. « A l’époque, j’ai également contacté l’association ABC skatepark ainsi que la mairie de Douarnenez, dont les services techniques avaient réalisé leur propre skate-park, pour comprendre comment ils avaient procédé ».

Un skatepark au centre des ruines du château…

Sur proposition des jeunes, la municipalité a accepté de placer le skate park au centre des ruines du château, où existe déjà une grande surface bitumée. Sans fonction réelle aujourd’hui, celle-ci avait été conçue « avant la guerre, de manière participative déjà à l’époque, pour réaliser un terrain de tennis ». Afin de travailler l’intégration paysagère, la municipalité fait appel à Roch de Crevoisier, architecte conseil du département et concerte les services des Bâtiments de France qui donnent leur accord. « Il y avait aussi la volonté de remettre de la vie sociale dans l’enceinte du château pour éviter que ça devienne un no man’s land. C’est également ce qui les a intéressés » explique Isabelle Clément Vitoria.

Le déroulement du chantier : « ça a été très rapide ! »

Le chantier s’est étalé sur 5 mois, de juin à novembre 2015 avec 18 journées ou 1/2 journées travaillées. « Ce sont au total 50 personnes qui ont aidé, entre 2h pour certains et 10 jours pour d’autres ». « On n’a pas eu besoin de louer du matériel : les outils étaient ceux des bénévoles, on a juste acheté des gants pour les enfants ».

Principales étapes du chantier :

  • découpe à la scie à béton des surfaces au sol des différents éléments
  • fondations et mise en place des murets de soutènement.
  • remblayage, mise en place des gabarits, ferraillage
  • fixation des bordures moulées par scellement chimique
  • coulée des volumes en béton puis lissage à la taloche
  • peinture des bordures à l’aide d’une peinture-résine pour béton

La question des normes n’a pas été un frein au projet : « Aujourd’hui, pour des modules en béton, il n’y a pas de normes à tenir, les seules normes qui s’appliquent sont celles des lieux publics » précise Nicolas Peuch. Côté assurances, la mairie est assurée de manière générale pour les bénévoles lors de l’organisation d’évènements divers, il n’y a pas eu d’assurance complémentaire spécifique au projet.

Développer du lien social

Des jeunes qui ne se connaissaient pas avant ce projet se sont côtoyés sur le chantier, mais aussi pendant les repas pris au restaurant et financés par la collectivité : « ça a été l’occasion de se rencontrer, de rencontrer des adultes, les moments de repas étaient très appréciés ». Un partenariat a été monté avec la compagnie Artefakt qui a réalisé un montage vidéo pour avoir le témoignage des jeunes : « ils expliquent qu’ils ont aimé apprendre à souder, à faire du béton, à utiliser une scie sauteuse ». Le chantier s’achève par l’intervention d’une plasticienne, Marielle Guille, avec qui les jeunes ont décoré leur skate park.

Documents techniques

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