Habitat léger et collectivités : retour d’expériences suite à la rencontre régionale du 1er février à Brandivy (56)
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Accessibilité financière, matériaux écologiques, faible impact au sol… l’habitat dit léger ou réversible a le vent en poupe ! En témoignent les initiatives de différents acteurs qui se saisissent du sujet. Les collectivités locales sont au cœur de toutes les questions que soulèvent ces expérimentations : comment proposer de l’habitat léger ou démontable sur ma commune ? L’habitat léger peut-il être proposé comme du logement social ? De l’habitat léger pour loger les agriculteurs, les saisonniers… est-ce possible ?
Pour échanger sur ces sujets, BRUDED a organisé le 1er février 2025 une rencontre régionale à Brandivy. Retour sur les différents temps qui ont jalonné cet événement.
Le diaporama BRUDED de synthèse : « définition, règlementation et synthèse des cas de figures » est consultable et téléchargeable ci-dessous
Pour aller plus loin :
(Re)voir la visio-flash « Habitat léger : découvrir l’habitat léger ou réversible pour agir sur son territoire »
Lire la synthèse de rencontres organisées en 2020 et 2021 « L’habitat léger, réversible et mobile : cadre légal, ateliers et retours d’expériences »
Expériences des collectivités présentés lors de la rencontre :
Brandivy (56) – la commune porte un projet d’habitat participatif en « dur » à côté duquel une dizaine d’habitation réversibles vont être installées, le tout en cœur de bourg.
Le projet porte sur l’aménagement d’une grande parcelle délaissée en centre bourg qui accueillera un projet d’habitat participatif dans un bâtiment collectif et un projet d’habitat léger ainsi qu’un parc de verdure, nouveau lieu de convivialité.
Découvrir la démarche des élus de Brandivy
Guipel (35) – Un projet de hameau léger en centre bourg
La commune concrétise son projet de « hameau léger » : un lieu de vie participatif accueillant neuf habitats réversibles, réalisé en partenariat avec la commune. Les futurs habitants se sont constitués en association qui signe un bail emphytéotique avec la commune pour une durée de 99 ans. L’association verse un loyer mensuel correspondant à un montant de 80 €/foyer/mois.
Découvrir la démarche des élus de Guipel
Consulter le document de présentation du projet
Grand Champ (56) – une trentaine de tiny houses pour loger les actifs
La commune a engagé l’aménagement d’un village d’habitats légers (des Tiny house) incluant de l’habitat social sur le site d’un ancien camping municipal. L’objectif est de proposer une offre souple, économique et écologique face à la pénurie de logements, notamment pour les actifs.
Découvrir la démarche des élus de Grand Champ
Consulter le document de présentation du projet
Plessé (44) –expérimente l’urbanisme réversible au service de l’agriculture
À Plessé, depuis le début du mandat, les élus souhaitent trouver des solutions pour permettre aux porteurs de projets agricoles d’habiter sur leur lieu de production dès la première année. Un levier à l’installation ou la reprise d’exploitation agricole, enjeu phare de la Politique Agricole et Alimentaire Communale (PAAC). L’habitat léger et réversible est envisagé comme une piste de réponse sérieuse. Son installation en zone agricole demande aux élus de s’approprier des outils juridiques existants et de créer des protocoles innovants, au service d’une campagne accueillante, résiliente et dynamique.
Découvrir la démarche des élus de Plessé
Consulter le document de présentation du projet
Saint-Quay-Perros (22) – expérimente l’habitat léger en fond de jardin en zone U
Inspiré du Bimby (Build In My BackYard), l’association Atihre initie une déclinaison pour l’installation d’habitat léger en fond de jardin sans achat du terrain : le Limby (Live In My BackYard). Le principe : installer de l’habitat léger en fond de jardin pour permettre de développer l’offre de logements pérennes, dans une logique de densification sans artificialisation. Une fois qu’un propriétaire propose son fond de jardin, l’association réalise une étude de faisabilité (constructibilité du terrain, faisabilité technique : réseaux) puis l’accompagne au dépôt d’une autorisation d’urbanisme : une déclaration préalable pour une extension (si une habitation) ou pour une installation (si deux habitations <40m2). Actuellement, une première déclaration préalable pour deux habitations a été déposée puis validée par Lannion Trégor Communauté.
Découvrir la démarche menée à Saint-Quay-Perros (22)
Consulter le document de présentation du projet
CR de l’atelier 3 : Comment proposer quelques parcelles en location dédiées à de l’habitat léger sur un terrain communal ?
L’atelier s’adresse à des communes qui s’intéressent au développement de l’habitat léger en proposant quelques parcelles dédiées à de l’habitat léger (sans la dimension habitat partagé) sur un terrain communal ou au sein d’un lotissement ou d’une ZAC. Avec peu de projets aboutis au sein du réseau sur des terrains communaux, l’atelier avait pour objectif de réfléchir collectivement à la manière de mener un tel projet :
- 1er temps : Brainstorming : quelles sont les questions à se poser si on veut développer ce type de projet ?
- 2ème temps : Définition participative de la démarche de projet à mener pour mener un projet de A à Z : de la définition des objectifs et de la gouvernance de projet jusqu’à l’installation et la vie de voisinage des occupants. Elaboration d’une frise de projet.
Consulter le document de CR de l’atelier.
- S’inspirer de l’expérience de Grand Champ : une trentaine de tiny houses pour loger des actifs
- S’inspirer de l’expérience de Saint-Quay-Perros : la commune accueille deux habitats légers et réversibles pour loger des saisonniers
D’autres retours d’expériences
Retrouvez les autres expériences des communes ayant des projets d’habitat léger ci-dessous :- A Saint-André-des-Eaux (22)
- A Commana (29)
- A Plessé (44)
- A Trémargat (22)
- A Combrit-Sainte-Marine (29)
