Biodiversité à Breteil (35)
Thématique(s): Actions pour la biodiversité - Environnement et biodiversité
Infos pratiques
Adhérent depuis 2009
Maire : Isabelle Ozoux
Adresse : Rue de Montfort, 35160 Breteil, France
Téléphone : 02 99 06 01 01
Nbre d’habitants : 3495
Superficie : 14 km²
Intercommunalité : Montfort Communauté
www.breteil.fr
Contact BRUDED : Rozenn Simon
Autres expériences de Breteil
La commune de Breteil a entamé des démarches pour traduire les enjeux de biodiversité à l’échelle de son territoire.
La vallée du Trémillé
En analysant notre PLU, on s’aperçoit que l’essentiel des réservoirs de biodiversité se trouvent au sud, de la commune, dans la vallée du Trémillé.
Pour autant, la commune tente de préserver une nature « plus ordinaire » :
- Au sein de la partie urbanisée, notamment le long des chemins doux
- Le long de la balade verte, et ses variantes, qui ceinture la partie urbanisée
Afin de mieux la connaitre, la municipalité a réalisé une étude « sur la continuité écologique la vallée du Trémillé » avec le cabinet Dervenn (Mouazé). Elle s’est déroulée en deux phases :
- Une 1ère phase de diagnostic des espèces présentes et des ruptures de continuité
- Une 2ème phase de définition d’orientation d’aménagement et de gestion avec des fiches actions pour chacun des milieux à enjeux
3 zones prioritaires
« Les études c’est bien, mais elles ne sont utiles que si elle sont suivies d’effets ! ». La municipalité de Breteil s’est donc attachée à travailler sur 3 zones de la vallée de Trémillé :
- Le Pont Liard : soigner le cadre de vie dans le nouveau lotissement adossé au ruisseau et en entrée/limite de bourg. « Et dans cadre de vie, il y a vie ! Il faut donc favoriser la vie des espèces vivantes au du lotissement ». Le plan d’aménagement du lotissement a pris en compte cet aspect. Par ailleurs, l’objectif est d’associer les habitants aux aménagements paysagers
- Le projet de liaison écologique et cheminement Pont-Liard – route de Bédée : cela répond également à l’objectif de désenclaver un hameau en le reliant par un chemin au bourg. L’idée est donc de travailler l’aspect déplacement avec l’aspect trame verte et bleue
- La retenue d’eau du Trémillé : pour ce bassin non valorisé, envahi par les saules et envasé, l’objectif est de retrouver des fonctionnalités écologiques et piscicoles, invitant les habitants à le fréquenter le week-end. Mais cela nécessite de gros travaux.
Pour pouvoir avancer efficacement…
Pour que ce types de chantiers voient le jour, Roland Gicquel identifie 5 pré-requis :
- Une impulsion politique
- De l’ingénierie (études)
- Des compétences naturalistes
- La sensibilisation et la formation des services municipaux
- Et l’intérêt des habitants
Les limites de l’action communale
Pour Roland Gicquel, les limites relèvent de trois ordres :
- main d’œuvre : les chantiers nécessitent souvent une main d’œuvre importante. Pour y répondre la municipalité a mené des chantiers de bénévoles en lien avec les associations locales (plantation d’un verger conservatoire, lutte contre les plantes invasives, plantations de haies, réalisation de jardins familiaux, …), s’est entourée de stagiaires en éco-conception de la MFR de Saint Grégoire…
- compétences : la commune tente de s’appuyer sur les compétences existantes : syndicats de bassin versant (Le Meu), ONEMA (loi sur l’eau notamment), bureaux d’études, associations (LPO, GMB…) avec qui la commune a signé des conventions
- financières
Et demande aujourd’hui à s’intégrer dans un cadre global cohérent SCoT, PLU(i), SAGE, Contrat de rivière…