Restauration scolaire confiée au restaurant de la commune à Saint-Ganton (35)
Thématique(s): Agriculture et restauration collective - Cantines en bio et local - Commerces
Infos pratiques
Adhérent depuis 2011
Maire : Fabienne Cottais
Adresse : Le Bourg, 35550 Saint-Ganton, France
Téléphone : 02 99 08 78 69
Nbre d’habitants : 434
Superficie : 14 km²
Intercommunalité : Redon Agglomération
Contact BRUDED : Anne-Laure Marchal
Autres expériences de Saint-Ganton
La municipalité a signé une convention avec la gérante du restaurant de la commune, effective à la rentrée 2014, qui lui attribue la préparation des quelques 70 repas servis à l’école publique. La restauratrice s’engage à donner la priorité aux produits locaux.
Un bourg en voie de redynamisation
Dans les années 80-90, la commune a perdu ses commerces, suite au départ à la retraite de commerçants qui ont transformé leurs commerces en logements. Pour y pallier la commune avait décidé d’investir en construisant tout d’abord une supérette puis en rachetant une maison pour la transformer en restaurant. « A cette époque, nous avons décidé de rester propriétaire des murs et des fonds de commerces, afin de faciliter la transmission en cas de départ des commerçants. Les deux commerces sont donc en location-gérance » indique Bernard Gefflot, maire. C’est cette logique volontariste de maintenir un bourg vivant qui a fait germer le projet de construction d’une école dans ce bourg de moins de 500 habitants. Les élus ont réussi à convaincre les décideurs de la pertinence de cette création et c’est ainsi qu’une école éco-construite s’est ouverte en septembre 2012. Pour la cantine, en toute logique, élus et parents étaient aussi favorables à privilégier la qualité et les circuits courts.
La cantine conforte l’économie locale
Dès septembre 2012, la municipalité a fait le choix de discuter avec le restaurateur pour réaliser les repas des enfants. « Notre souhait était d’apporter un plus au restaurateur. En contrepartie, nous lui avons demandé de s’approvisionner en produits locaux, pour soutenir également les producteurs du secteur ». Une convention est passée. La commune verse 450 euros/mois, lissé sur l’année, pour payer le temps passé à la confection des quelques 70 repas quotidiens. Elle paye par ailleurs 2,20 euros/repas pour acheter les produits « locaux et si possible bios » (estimés à 2,10 €/repas) et défrayer des fluides (eau, électricité, gaz…) estimés à 0,10 €/repas