Retour sur la visite du CA à Saint-Brieuc de Mauron (56) le 10 décembre dernier

Une quinzaine d’administrateurs ont été accueillis par Charles-Edouard Fichet, maire de Saint-Brieuc de Mauron le 10 décembre dernier pour la dernière réunion du CA de 2021.

Après un temps de réunion le matin, l’après-midi a été dédiée à la visite du centre bourg de Saint-Brieuc de Mauron, petite commune de 330 habitants, située au Nord-Est du Morbihan, entre Plélan-le-Grand et Loudéac.

Gite et restaurant communaux en gestion privée

Les administrateurs et l’équipe ont ainsi pu découvrir le gite communal accolé la salle polyvalente et au restaurant communal. Le gite comprend 17 lits répartis dans 8 chambres et est géré, tout comme le restaurant, par un privé. « à la fin des travaux, nous avons testé des façades colorées en mettant une couche d’apprêt verte et ocre pour le restaurant, et rose pour le gite. Ces couleurs ont été très appréciées par la population, et nous les avons donc gardées« , témoigne Charles-Edouard Fichet, maire de la commune entre 2001 et 2014, puis depuis 2020.

Rénovation de l’Eglise suite à un incendie

L’Eglise a subi un important incendie en 2018, qui a touché une grande partie de la charpente et généré de gros dégâts. Suite à cet incendie, les élus ont découvert qu’une partie de la charpente était métallique, et avait été réalisée dans les mêmes ateliers que la Tour Eiffel ! Ces charpentes, trop impactées par le feu, ont été déposées par modules et les travaux de reprise de la charpente, cette fois en bois, sont en cours. « C’est un gros projet pour une petite commune comme la notre, témoigne Charles-Edouard Fichet. L’Eglise est considérée commune un ERP avec des normes incendie, sécurité… importantes qui impliquent des travaux coûteux. Notre assurance, Groupama, en paie une partie, mais les vitraux par exemple, ne sont pas autant assurés. Pour réduire le reste à charge communal, nous avons monté plusieurs dossiers de subventions, et fait appel à la Fondation du Patrimoine. Nous avons multiplié les appels aux dons et communiqué localement, et recueilli 40 000€ ; c’est beaucoup pour notre commune de 330 habitants !« , se réjouit il.

Concernant les anciennes charpentes métalliques, l’élu complète : « il n’était pas question pour nous de nous en séparer ! Nous les avons entreposées juste en contrebas de l’Eglise, à côté de la salle polyvalente et du gite. Notre objectif est de les réutiliser pour en faire des halles couvertes. »

Les halles vont être alignées avec l’ajout d’un intermodule entre chaque segment ; à terme, leur longueur sera de 28 mètres ! La charpente métallique restera apparente. Elles auront vocation à accueillir un petit marché, des fêtes et animations diverses. Le projet est conçu par l’architecte Bleher et estimé à 96 000€, et sera subventionné par la DETR et la Région au titre patrimoine.

« Nous avons envisagé de réaliser du photovoltaïque sur la toiture, mais l’ensemble du réseau électrique étant enterré, cela impliquait de créer un nouveau réseau, rendant le projet économiquement non viable.« , regrette Charles-Edouard Fichet.

Visite de l’éco-hameau

Le petit groupe s’est ensuite dirigé vers l’éco-hameau situé à deux pas de l’Eglise. Ce lotissement a été conçu en partenariat avec l’entreprise de charpente Briéro (Mauron) ; la commune a en effet aménagé les 11 lots (surface moyenne des terrains de 550 m²), puis vendu l’ensemble au constructeur, afin qu’il réalise les maisons sur la base d’un plan validé avec la commune, réalisé par l’architecte Bernard Menguy. « L’entreprise devait ainsi jouer le rôle de promoteur. L’idée était de proposer des constructions vertueuses, avec des matériaux écologiques, du bois notamment« , se souvient le maire. Conçu en 2005, le hameau a également prévu une gestion durable des eaux pluviales avec une cuve enterrée par lot. Néanmoins les parcelles n’ont pour la plupart pas trouvé preneur à l’époque, « mais les ventes sont reparties et actuellement tout est vendu. Deux constructions sont en cours et une en projet. Nous avons assoupli les exigences fixées avec Briéro, ainsi une maison sera construite en terre et paille, sans suivre le plan initialement proposé. »

 

Une Tiny House (mini maison en bois, déplaçable) est également implantée sur l’un des lots : « elle est implantée sur le modèle d’une maison d’habitation, sur un terrain viabilisé. Cela répond à des enjeux nouveaux, en termes de durée de vie d’habitat, de qualités des matériaux, d’accès à la propriété. Nous préférons accueillir une Tiny House que de voir les terrains rester vides« , insiste le maire.

   

La journée s’est conclue par un pot pour fêter le départ à la retraite de Bruno Servel, chargé de développement dans les Côtes d’Armor et salarié de l’équipe depuis 2007.

 

Rédigé en janvier 2022
Thématique : Aménagement, urbanisme et habitat, Autres équipements publics, Lotissements et quartiers durables, Matériaux écologiques et locaux

 

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